La vie ce n'est pas du cinéma - 005

Fabriquer du rêve quand l'envie de rêver n'est pas là c'est compliquer! Juste pas la force de me coller à faire du montage après une journée de boulot! La dead-line se rapproche pourtant à grand pas mais rien de vient... zéro idée! Je continue mon exploration dans le vaste monde du septième art. Je me risque sur du Oliver Assayas, réalisateur que je connais très peu, j'avais seulement vu Bording Gates au Festival de Cannes, il y avait Asia Argento dans ce film, c'est a peu près tout ce que je me souviens! Une histoire de couple en fuite dans différents pays avec une histoire d'argent, de drogue et de chépukoi. Bref, pas un grand souvenir mais pas désagréable. Bref, j'ai donc regarder Demonlover, une sombre histoire, avec des espions en espionnage industriel, des sites de manga-porno, de torture et autres trucs poétiques. Le personnage principal "Diane" (Connie Nielsen, touchante!) après avoir fait une ascension fulgurante au sein de la société, va se retrouver complètement perdue. Le film lui aussi se perd dans un genre de cyberpolar soporifique mais fascinant! Un film étrange mais envoûtant. J'ai pas eu le courage de regarder le making-of de 60mins mais ce film est réalisé avec une froideur et un détachement étonnant. Encore un truc bizarre que je ne vous recommande pas forcément. Son dernier film sur Carlos le terroriste est sans doute plus "accessible".

Puis quoi, forcément après ça, tu as envie de fraîcheur, alors comme les films de zombie c'est un peu comme ma deuxième nature, je regarde attentivement la série Walking Dead qui arrive déjà à la fin de sa première saison... 6épisodes seulement... c'est triste. Mais bref, j'en parlerai plus longuement une fois cette saison terminée. Pour rester dans le sujet, j'ai regarder Resident Evil: Degeneration! oui oui, ça existe! De Resident Evil au cinéma, je ne sais pas ce qu'il faut retenir car ça n'a rien d'époustouflant, ici il est question d'un film d'animation 3D (personnage en 3D hein pas avec les lunettes et tout le bordel) qui est sortie il me semble à l'occasion du dernier opus du Jeu Vidéo éponyme. Bref, ça ne casse pas trois jambes à une petite vieille, mais c'est bien plus efficace qu'un grand nombre de production zombiesque. Mais bon, on s'en fou, c'est quand même pas très intéressant.

Je termine ce journal intime du cinéma avec Amours Chiennes (Amores Perros) d'Alejandro Gonzalez Inarritu. Parce-que je suis resté scotché par son dernier film, Biutiful, que j'ai trouvé Babel superbe et 21Grammes excellent! Et je n'avais pas vu son premier film alors quand même! Et bien, là aussi c'est aussi vachement bien! Les acteurs son très bons (je pense qu'Alejandro est un excellent directeur d'acteur), et les histoires poignantes. C'est un film choral avec des destins croisés comme pour Babel. La réalisation et la narration y sont superbe. Touchant, incroyable, dramatiquement beau, fort et piquant! Comme sur tous ces films il y a un effet de longueur mais c'est pour mieux vous rapprocher des personnages pour mieux vous les prendre en pleine tronche. Bref, le cinéma d'Inarritu est un cinéma qui se vie et se prend dans la gueule! Un réalisateur impressionnant! Regardez tous ces films, ça vaut vraiment le coup! Par contre, si vous êtes complètement déprimé par la suite, ne venez pas me le reprocher, vous êtes prévenu c'est du cinoche "choc".

(Le making-of sur le dvd d'Amours Chiennes, n'apporte rien, quelques détails techniques sur un accident de voiture et un peu trop d'auto-congratulation à mon goût.. dispensable)

Sinon, ce soir, je devrais voir We Are For Lions à l'absurde séance (ciné Le Nouveau Latina - Paris/04) en avant première et je risque de traîner mes pieds Lundi et Mardi au théâtre de l'Alliance Française (Paris/06) pour GENRE II, un festival de court-métrage de genre!!!

Allez, longue vie à vous!