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Festival de Cannes à Paname - Again !

Publié le par UniqueMan

http://fr.web.img4.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/pictures/14/05/02/14/26/274837.jpgTourner en rond, recommencer éternellement la même soupe ? Forcément dans les quelques 800 articles de ce blog j'ai dû dire plusieurs fois la même chose, avec des mots peut-être différents ou probablement les mêmes car j'ai la mémoire courte et j'ai une fâcheuse tendance à ne pas me relire. Ah c'est pour ça les fautes ? Oui mais pas que, je suis une bille, je fais un effort mais je reste une bille, je roule sur moi-même et je m’empêtre dans mes digressions répétitives d'une inutilités apparente. C'est ça, c'est l'apparence qui vous choque, ce n'est pas comme d'habitude, qu'est ce qu'il raconte avec son blog, c'est imbitable nom d'une pipe ! Vous avez raison, je ne suis qu'une parenthèse confuse mais cette énigme nébuleuse c'est moi, comment être autrement ? Le faut-il ? Devrais-je écrire des articles sur le cinéma sans vous affubler de mes excursions exclusives ? Être propre sur moi ? Ne plus poser des questions, ne plus chercher à comprendre ? Bouffer du blockbuster et vous pondre des analyses "télé 7 jours" ? Abandonner le futile pour aller à l'essentiel, aller de l'avant, me servir de "mes relations" pour faire un gros film produit avec un scénario qui tient sur une feuille de papier-cul ? Enfin je dis ça mais même ça, c'est n'est pas magique mais je ne peux pas, ce n'est pas moi. Devenir quelqu'un d'autre ? Se renier ? Je ne vais pas passer mon temps à lutter contre moi, si ? C'est ça ? C'est ça qu'il faut faire dans la vie ? Je demande bien à qui je parle d'ailleurs, avec toute ces questions dans le vent, ces questions qui s'évanouissent dans les limbes de la toile numérique sans jamais connaître la réponse. Mais la réponse à cette question je crois la connaître, ces questions, elles sont pour moi. Putain d'époque individualiste mais peut-on parler réellement d'autre chose que soi-même ? J'arrive déjà à peine à me cerner, à comprendre mon fonctionnement, comment parler des autres, du boulot des autres autrement qu'a travers mon ressenti ? Attention, c'est là où la pirouette arrive.

Vous ne le voyez pas bien le rapport avec le festival de Cannes... Et pourtant, ça s'est passé au 3 rue Champollion à Paris dans le cinéma le Reflet de Medicis. La lumière solaire était alors déclinante mais avait encore assez de force pour révéler avec précision la non-présence d'Asia Argento à la projection de son dernier film : Incompresa. Asia, fille de, semble aussi savoir ne parle que d'elle-même, peut-être parce-que sa vie "d'enfant de star" n'a pas toujours été rose ? Oui mais ce n'est pas tout à fait ça, c'est plus subtile, autant les préoccupations d'une petite bourgeoise ça à tendance à m'emmerder profondément (les derniers Sofia Coppla sont tellement ennuyant et énervant, on s'en fouuuu), autant là, c'est touchant. Certes l'italienne m'a toujours émoustiller le pénis (pardon) alors je ne sais jamais si je suis vraiment objectif mais toujours est-il que même sans apparaître dans son film (à part 3 fois oui bon, mais c'est juste des micros rôles de figuration) j'ai été embarqué par son histoire et sa reconstitution des années 80's. Formellement c'est dingue, j'ai vraiment eu l'impression d'assister à la projection d'un film d'il y a 30 ans, bon, à part quelques perruques, tout fait vraiment illusion. Le film est une sorte d'enchaînement de situations, parfois drôles, parfois tristes, poétiques, charmantes, maladroites, excentriques et folles. Asia raconte à qui veut bien l'entendre que ce n'est pas autobiographique, sérieusement ? Peut-être pas les situations mais à mon avis les questionnements, les doutes, les déceptions et la "rebelle attitude" de son héroïne sont forcément des choses personnelles. Où alors elle est encore plus talentueuse que je ne le pense si elle est capable d'inventer de A à Z un personnage et une vie familiale désarticulée. Le film était en sélection dans la catégorie Un Certain Regard, il sort en septembre 2014 et moi je vous suggère d'y aller, c'est un bien bon film.

 

Merci. À demain.

Incompresa d'Asia Argento - Trailer

Publié dans Festivals

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Festival de Cannes à Paname - Dans les cendres !

Publié le par UniqueMan

http://fr.web.img3.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/pictures/14/04/23/14/06/090828.jpgComme souvent chez moi, c'est laborieux, cette improbable idée de vous raconter mon festival de Cannes n'a toujours pas fait sens à l'intérieur de mes quelques neurones qui se battent en duel. Est-ce que ça risque de me pousser à abandonner ? Non. Même au fond du trou je ferais tout mon possible pour continuer car, c'est une devise que je me suis gravé derrière les yeux "ne jamais lâcher l'affaire". Est-ce que ça fait de moi un relou incroyable ? Possible mais pour faire du cinéma, je crois que c'est une devise qu'il faut bien avoir en tête, parce-que dans "le milieu", les obstacles susceptibles de vous faire renoncer ce n'est pas ce qui manque. Là, j'entends quelqu'un dire : Bah qu'est-ce que tu fous sur ton blog à écrire des articles incertains ? Va plutôt tourner des films imbécile ! Oui oui, vous avez sans doute raison mon bon monsieur mais je me demande si ce n'est pas plus moderne d'être un réalisateur qui ne réalise aucun film. En politique, pratiquement tous les mecs n'ont jamais eu la vie de prolo que mène 95% des Français et pourtant ce sont eux qui décident ce qui est bon pour nous. Pourquoi moi, qui n'ai jamais réalisé de film je ne pourrais pas vous parler de cinéma. Ouais ouais, je dénonce c'est comme ça, je suis aussi surnommé le rebelle en carton dans mon entourage. De ma vie, c'est fini pour aujourd'hui.

Raccrocher les wagons, trouver une substance palpable à laquelle se rattraper, se souvenir du sujet initial, ce foutu festival Cannes, bête immonde, cœur névralgique et moribond du cinéma mondial. Terrifiant mais logiquement passionnant. Coïncidence ou fétichisme post-twilight douteux, le film dont il est question aujourd'hui est encore avec Robert Pattinson qui cette année aura eu l'occasion de briller sur le tapis rouge par deux fois. Mais comme pour le film précédent (Maps To The Stars) le plus intéressant reste quand même le réalisateur. Je vais donc vous parler, succinctement parce-que toute les conneries qui précède ces quelques mots m'ont fatigué, du film The Rover réalisé par David Michôd qui était présenté hors compétition cette année à Cannes. A quoi ça sert le hors-compétition à Cannes ? Bah à rien sauf à se la racler sur la croisette et se faire de la pub pourquoi ? Putain aujourd'hui je suis dans un tel déchaînement de cliché que je me donne envie de vomir à l'intérieur de moi-même. Mais pourquoi je parle, on s'en fout de tes problèmes, ferme ta bouche narcissique ! Reprenons, à la ligne...

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The Rover est un film passionnant et foutrement maitrisé qui nous balance dans une Australie austère post-crise économique. L'ambiance est sulfureuse, la morale semble s'être évaporée. Que reste t-il quand l'économie s’effondre ? Tout le film tourne autour de cette question en titillant notre morale et celle des personnages, c'est parfois un peu gratuit et simpliste mais dans l'ensemble c'est très convaincant. Guy Pearce (minéral) et Robert Pattinson (étonnant !) forment un duo aussi inattendu qu’intelligent. La photo subtile et maitrisée n'en rajoute pas dans le misérabilisme, au contraire, l'image est plutôt chaude mais cela crée quand même une sensation de dangerosité. Et malgré quelques facilités, la mise en scène est très élégante. Oui, The Rover est un putain de bon film d'ambiance sur l'Outback, ce foutu désert sordide du centre de l'Australie ! Avec Mad Max, The Proposition ou encore Wolf Creek ce lieu semble susciter des fantasmes bien pessimistes mais foutrement cinégéniques !

L'Australie, une passion grandissante qui me fascine, j'aurais sûrement l'occasion de vous en reparler, en attendant je vais terminer cet article bien long et laborieux en vous souhaitant le meilleur. Tout ce bordel m'a donné envie de revoir Razorback.... Quoi ? Vous ne connaissez pas ce film Australien de sanglier géant ? C'est pourtant une très belle alternative aux Dents de la mer ! J'ai qu'une chose à vous dire : osez !

 

Merci. À demain.

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Festival de Cannes à Paname - Kro

Publié le par UniqueMan

Festival de Cannes à Paname - Kro

http://fr.web.img5.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/pictures/14/04/24/15/21/283431.jpgParler pour ne rien dire serait donc mon arme de prédilection ? Ce blabla incessant doit-il forcément se traduire par une écriture juchée de fautes d'orthographes ? La seule chose que je peux affirmer c'est que je ne peux pas vraiment faire autrement. En fait, si je peux, mais ça me fait mal, c'est plus simple de ne pas faire simple. Mais taisons-nous pour le moment, aujourd'hui nous avons un film à décortiquer. Un plan qui nous indique où sont les stars. Qui sont-elles ? David Cronenberg s'est-il réellement lancé dans une critique acerbe de l'industrie Hollywoodienne comme les échos foireux de Cannes laissent entendre ? Un film qui se passe à Hollywood avec des personnages détraqués oui, mais y a t-il seulement des milieux où les gens sont 100% saint d’esprit ? La finance ? Le sport ? La politique ? Peut-être dans l'équipe qui tient le bar "chez jean-miche muche" mais même là c'est loin d'être gagné.

Nous vivons dans un monde névrotique, c'est un fait, même les moines bouddhistes se la pètent avec des sacs Vuitton. Ce cher David nous dépeint ce joyeux monde depuis le début de sa filmographie, c'est peut-être même le roi des personnages torturés et des névroses en tout genre. Avant début il était masqué avec un voile presque transparent lui permettant d'affronter des sujets de société avec tact et poésie, le fantastique. Personnellement je suis profondément déçu par l'abandon de cet artifice délicat. De l'abandon aussi, petit à petit, d'une qualité visuelle ! Pardon mais ses deux derniers films sont tout simplement dégueulasse. C'est de plus en plus dépouillé, avec Cosmopolis il atteignait un point ultime dans ce minimalisme avec un film quasi intégralement tourné dans une voiture sur fond vert ! Chaud ! J'aime bien, dans l'idée, je suis pour tenter des expériences, j'aime avant tout les histoires mais pour moi le cinéma passe quand même beaucoup par l'image.

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J'ai peut-être tord, sans doute, comment je pourrais me permettre d'attaquer David Cronenberg ? Puis après tout, il fait ce qu'il veut mais j'ai du mal à accepter ce manque d'attention à l'image. Malgré tout, en se concentrant sur ses personnages il arrive à nous embarquer dans des méandres psychologiques effroyables dignent des grandes tragédies grecques. Tour de force, oui, mais ça reste profondément ennuyeux et difficile d’accès. Mais malgré son austérité Maps To The Stars cache d'incroyables richesses, un condensé des névroses de son auteurs et un mélodrame d'envergure.

 

Merci. À demain.

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Festival de Cannes à Paname - Chips

Publié le par UniqueMan

Festival de Cannes à Paname - Chips

C'est un fait, j'aime les chips. Si je commence à en manger, il m'en faut encore et encore... Ce petit plaisir du craquant entre les dents, sur la langue, le sel, souvent très présent, qui éveille les papilles. Cette sensation, qui, une fois lancée, demande beaucoup de courage et de concentration pour s'arrêter. Comment s'imposer une suspension de bonheur ? Êtes-vous raisonnable ? Comment faites-vous pour arrêter de vous enivrer ? Pour stopper l'amour ? Quand vous êtes écœuré ? Arrivez-vous à vous censurer avant d'avoir mal ? Je crois que je n'ai toujours pas trouvé la solution et par conséquence je souffre mais comment s’empêcher d'avoir l’extase qui précède la souffrance ?

Oui mais ça n'a rien à voir avec le cinéma vous allez me dire. Mais justement si, tout a à voir avec le cinéma. Moi je n'ai rien à voir avec une chips mais tout n'est que cinéma car le cinéma est partout. Enfin il essaye de l'être, il essaye d'éplucher tant bien que mal, malheureusement souvent mal, notre quotidien, notre façon de vivre, comme un immense reportage sans fin sur nos vies. Mais il imagine, moi c'est ça que j'aime, imaginer. Imaginer la vie, ma vie, celles des autres aussi même si dans le meilleur des mondes je préférais vivre plutôt qu'imaginer vivre. C'est un fait, j'aime les chips, j'imagine la vie, je ne suis d'ailleurs peut-être qu'imagination. Sommes-nous d'ailleurs plus qu'une simple imagination, une simple représentation de ce que nous pensons être notre vie ?

Si je fais tout ce cinéma, ce n'est pas pour rien, enfin peut-être, même sûrement mais je ne sais faire que ça moi. Mon cinéma, c'est ma vie. De là à dire que ma vie c'est du cinéma il n y a qu'un pas que je pourrais franchir allégrement, d'ailleurs cette frontière, ce barrage du bon sens il est franchit, il est même enjambé depuis longtemps, si longtemps justement que j'ai égaré cette limite. Je ne peux pas, je ne peux plus mettre des étiquettes, ce n'est pas étique, ce n'est pas ma quête, la recherche du sens ne me semble pas raisonnable. Ce qui est paradoxale, vous en conviendrez, car trouver de la raison dans tout ça est absurde. Peut-être que c'est ça, justement, l'absurde, ce mot saugrenu qui est mon obsession. C'est fait, je suis obsédé par les chips, l'imagination et l'absurde. Pourquoi j'en fait tout un cinéma, pour rien, pour tout, pour vous, pour moi. Et les films ? Et les films ? Qui pose cette question ? Si c'est moi, je peux me répondre que j'en ai vu plusieurs, comme toujours, mais ça, je le sais déjà, pourquoi me répondre ? Je croyais que j'étais seul. C'est un fait, je déteste les chips, je ne veux plus de l'amour, ni user et abuser de ces drogues. Ce n'est qu'un palliatif fictif au simple plaisir de se sentir vivant. Sauf que vivant, je ne le suis plus depuis bien longtemps. Chips je t'adore autant que je te hais !

 

Merci. À demain.

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Festival de Cannes à Paname - Ritournelle resucée

Publié le par UniqueMan

Festival de Cannes à Paname - Ritournelle resucée

Continuer dans la mauvaise voie ? Perpétuer une bêtise fictive année après année, se trouver complètement taré mais aimé ça, continuer à s'enfoncer, s'écarter des yeux moqueurs, ce gala psychique est totalement illusoire mais est-il, pour autant, moins important ? Vous serrez loin du sable chaud, de la croisette et des étincelles, en fait, vous serrez loin de tout mais proche de moi pendant 12 jours consécutifs. Vous trouverez tout de même, dans ce rapport hétéroclite, un léger lien avec le festival de Cannes mais rien n'est encore acquit. Une seule chose est sûr, c'est ici et maintenant, où plutôt ailleurs et dans quelques temps, je ne sais plus très bien, c'était il y a déjà si longtemps...

http://fr.web.img5.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/pictures/210/547/21054706_20131104121845728.jpgTout commence avec un film, tout commence toujours avec un film. Il faisait chaud à côté du chauffage, rien de surprenant, le ciel était d'humeur sociable, moi, pas vraiment, j'étais là mais sans exister, loin, comme souvent, dans mes pensées. Sauf que cette fois-ci, je ne pensais pas. J'étais vide, vide de sens, vide de présence, vide comme l'odeur du napalm au petit matin. Intuitivement, comme un réflexe de survie, mon corps incroyablement poussif se déplaça jusque devant mon computer du bureau et je me mis à chercher machinalement une pellicule capable de me sortir de cette torpeur turpide. Le choix est toujours pour moi quelque chose d’excessivement complexe et j'ai beaucoup de mal à m'en dépêtrer. Après des circonvolutions psychologiques inutiles un lapin est enfin sortie du chapeau. Enfin, je veux dire un film, qu'est ce que je ferais d'un lapin ? Ce n'est malheureusement pas Bob Hoskins qui viendra lui sauver la peau ! Le film sinon raconte l'histoire inédite d'une équipe d'astronautes en exploration sur mars qui découvrent des signes de vies extraterrestres. Et PAF, ça fait des zombies ! Oui oui, nous sommes ici face à une révolution du septième art ! Honnêtement c'est très dispensable mais j'ai quand même apprécié ce spectacle parce-que : Je suis bon public, j'aime les films qui se passent dans l’espace, j'aime les films de zombie, que les acteurs (anglais) s'en sortent pas trop mal et que visuellement ça fait la blague. Et sans le vouloir ce film qui ouvre mon festival fantasque était en sélection de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2013, comme quoi, il n y a pas de coïncidence sans feu. Le titre ? The Last Days on Mars réalisé par Ruairí Robinson.

Merci. À demain.

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