Les tribulations de Mr. UniqueMan

Et hop, maintenant que je suis lancé sur David Lynch, plus rien ne peu m'arrêter ! Voici le court-métrage ABSURDA qu'il à réalisé pour le "film" Chacun Son Cinéma, qui est une compilation de court-métrage sur le thème du cinéma. Voici donc la bête >>>

David Lynch est un peu au cinéma ce que Tracks est à la télévision! C'est beau ça hein? Alors quand les deux se rejoignent ça donne une émission très intéréssante sur lui et d'autres artistes qui l'entourent. Voici l'émission >>>

Honte à moi de ne pas vous avoir parler de cette éxposition finit depuis bien longtemps (été 2007)! Du temps où David Lynch était à Paris pour son exposition "The Air Is On Fire" à la Fondation Cartier que j'ai eu le malheure de louper! Mais mini séance de rattrapage avec une exposition étrange d'une série de photo "fetichiste" (le terme est un peu lourd) à la Galerie du Passage (75001 - Paris) que j'ai eu la chance de ne pas passer à côté! Une petite exposition qui n'a pas fait beaucoup de bruit mais qui fut pour moi une éxpérience assez envoutante. Je sais pas si je suis très objectif lorsqu'il sagit de mon petit David, d'ailleurs, j'en ai encore que très peu parlé dans ce blog! Blasphème!

Pour comprendre de quoi je vous parle, voici quelques photos et un texte d'éxplication pour vous remettre dans le contexte.

« David Lynch m’avait demandé de dessiner des souliers pour son exposition à la Fondation Cartier. Il peignit certains d’entre eux pour les montrer dans une cage. A mon tour, j’ai voulu lui demander d’en photographier d’autres, que j’aurai conçus dans ce but. David Lynch est l’un des plus grands réalisateurs vivants. Comme ses films sont extrêmement codés, j’ai voulu des souliers fétichistes, dont le fantasme obéit lui aussi à des codes.
Beaucoup ne voient le soulier qu’en accessoire de la marche. Pourtant, il est des souliers pour courir, d’autres pour nager… Et aussi des souliers destinés au sexe. S’il est un élément de fétichisme dans la garde-robe, c’est le soulier féminin, même sans talons. Il a l’allure d’un totem.
C’est un objet de culte qui appelle le rituel. J’avais prévu des souliers-sculptures, moins faits pour être portés que pour exalter ce qu’il y a de plus beau: la cambrure et le cou de pied.
David Lynch m’a aussitôt donné son accord. Il voyait un sofa, de grandes roses, une lampe et une fille. Il voyait ce que je ne voyais pas. Il avait déjà l’image en tête.
Les photos ont été prises en deux jours à Paris. A ma surprise, David a travaillé comme un chorégraphe. Toujours en mouvement rapide, il prenait une vue générale, puis un plan plus rapproché qu’il resserrait jusqu’à des détails. Il avait l’enthousiasme d’un étudiant des Beaux-Arts, et la puissance religieuse d’un Pollock ou d’un Picasso. Ses images sont douées d’une dimension picturale: elles m’évoquent Bellmer et Bacon, mais aussi Boldini, dans le rendu des chairs. Les bougés et les surimpressions sont courants dans ses films, mais il y a là des cambrures qui semblent exploser en flammes. A aucun moment, pourtant, les souliers n’ont quitté le centre de son attention.
David avait une exigence : « No bones ». Les modèles s’appellent Nouka et Baby, et dansent au Crazy Horse. En fétichiste d’opérette, je les ai choisies pour leur grâce et leur beauté, mais aussi pour leur cambrure. Elles ont porté avec naturel ces souliers importables. Leurs peaux très blanches, leurs yeux très foncés et leurs bouches brillantes s’intégraient à l’esthétique de Lynch, qui, tous comptes faits, a parfois des accents fétichistes: le corps lacéré d’Isabella Rosselini dans Blue Velvet, ou cette atmosphère d’angoisse où le sang n’est jamais versé. Ou encore ces rideaux à plis droits qui semblent au garde-à-vous, et que j’ai retrouvés pour la prise de vues. Le sofa s’est changé en chaise de bordel viennois, signée Adolf Loos, écrasant un tapis aux couleurs de plante carnivore. David Lynch en a fait, comme à son habitude, un décor peuplé d’ombres ».

Christian Louboutin
Juillet 2007

Suite > David Lynch - Exposition "Fetish" #2

Février en deux films, pour moi ce serait:

Pour le reste:

Cloverfield : Un film techniquement impréssionant sur un scénario de science-fiction assez classique et peu subtile sur l'analogie avec le 11 septembre. Attention tout de même au mal de mer.

John Rambo: Un quatrième opus pas très loin d'être un nanar absolu. Une manière de filmer que j'ai trouvé détéstable et des problèmes d'étalonnage qui piquent les yeux (peut-être seulement sur la bobine que j'ai vu, j'éspère!!!). Dispensable!

Redacted : Une sorte de remise au goût du jour de Outrage (film de ce même Brian De Palma) qui traite des atrocités de l'armée de le champ de bataille. 

Paris: Une déscription assez juste de l'ambiance parisienne, où chacun d'occupe de ses petits oignons en râlant tout le temps sans prendre le temps d'apprécier les choses à leur juste valeur! Sans être moraliste, le dernier film de Klapisch nous fait passer un moment agréable, malgré cette brochette d'acteur impréssionante qui n'est pas tout le temps juste!. Après, comme à son habitude, c'est un peu branchouille avec des musiques dans l'aire du temps avec un petit côté bobo parisien, mais c'est aussi ça qui fait que sa marche.

There Will Be Blood: Très beau film, de bons acteurs, de belle image, mais sincérement, je m'y suis ennuyé et je ne suis pas arrivé à entrer dans l'histoire.

Jumper: Une matière de base intéréssante (l'idée du jump et ses règles) mais très mal exploité. Le scénario est d'un classique à mourrir, les répliques d'une banalitées impréssionantes. A part quelques effets, rien n'est à sauver dans ce film, c'est triste à dire, mais c'est un beau raté.

The Mist: Encore un film de SF qui sort dans l'indiférence et pourtant, c'est un bon film! le réalisateur n'est autre que Frank Darabont, l'illustre inconnu qui réalisa dans le passé un navet (La Ligne Verte). Bien sûr que je rigole, La Ligne Verte est un chef-d'oeuvre! The Mist n'est pas du même niveau, mais c'est un très bon film de Science-Fiction avec une deuxième lecture simpliste mais agréable. Les acteurs sont convaincant, les effets spéciaux ne sont pas tous géniaux, mais finalement qu'importe, ce n'est qu'un prétéxte. Je vous encourage fortement à voir ce film!

Bienvenue chez les Ch'tis: Un film qui vous détendra sûrement les zigomatiques. Les accents et les querelles nord/sud sont une belle source de comédie. Le tout dirigé par un Dany Boon très en forme et son accent ch'timi, des gros clichés sur le nord et le sud, de l'humour bien lourd et un Kad Merad un peu fade et vous avez Bienvenue chez les Ch'tis qui semble bien partie pour défoncer le box office!

Benjamin Gates et le livre des Secrets: c'est très moyen, c'est un genre de film d'action/aventure avec des blagues à deux balles donc comédie aussi... Comme Idiana Jones tient, c'est marrant ça non? Bon, heureusement Mr. Cage est toujours bon et du coup, il nous entraîne facilement dans son intrigue en bois! Franchement, le but de l'histoire c'est que son nom ne soit pas baffoué!  Dans quel monde futile vivons-nous, j'vous jure!
Bref, c'est tout de même efficace et divertissant! (en savoir plus sur ce film en cliquant sur ce lien)

Le Merveilleux magasin de Mr Magorium: Mignon, simple et divertissant... Et techniquement assez bleufant ! Un beau petit film pour les nenfants. Un film sur la mort pour les enfants, c'est quand même pas banal alors je le souligne et hop, voilà, je trouve ça chouette, vive les jouets magiques et les sucettes train ballon camion pelluche... et Natalie Portman.