Festival du Film en Numérique
Cinéma en Numérique - Du 21 au 27 Novembre 2007
Le numérique est sûrement l'outil cinématographique du futur, il y'aura toujours des nostalgiques pour défendre la pellicule, mais il devient de plus en plus évident que le numérique est plus maniable et qu'il permet une création plus facile au niveau du temps comme au niveau des coûts. Me voila donc partie au Mk2 Bibliothèque (Paris - 13e) pour explorer ce que Les Cahiers Du Cinéma et le Festival d'Autonme à Paris vont proposer. Voici un petit journal de bord pour ce petit voyage de pixel. (Pour plus d'information cliquez ICI)
Mercredi 21 Novembre:
Le festival débute par une avant première, je regarde bien mon petit programme... Oui, il s'agit bien du prochain film de Brian De Palma (Redacted) qui sort 20 février 2008! Je préviens quelques potes qui m'abandonne lâchement, tant pis, je ne vais pas rater ça! Je finis mon boulot (oui parce-que je bosse quand même) et j'empreinte le métro...en grêve...je mets du temps mais je finis par y arriver et à l'heure! J'arrive même à entrer dans la salle avec les premières personnes! Le publique semble avertit. Tous la quarantaine en costume cravate.. Où suis-je tombé? Mon petit doigt me dis qu'il y'a bon nombre de critique de la presse et de réalisateur (des films diffusés pendant le festival). Bref, l'important c'est quand même le film. Que dire sur ce film? Mon avis est plutôt mitigé. Brian semble s'être un peu enflammé sur les techniques numériques, niveau réalisation le film ressemble pratiquement à de l'éxpérimental. En gros, le film est une sorte de documentaire (fictionné) raconter de 4 points de vus si je ne me trompe pas. Le point de vu d'un soldat américain qui film ses "aventures" à travers son caméscope, celui d'un site internet "terroriste" qui diffuse des vidéos, celui d'une chaîne d'information américaine et une sorte de reportage (français) sûr l'occupation d'une zone par les américains. Vous l'aurez compris, Redacted traite de la guerre en Irak en multipliant les points de vus en montrant son lot d'horreur. En trame de fond, Redacted semble avoir à peu près le même scénario qu'Outrages (1990) du même Mr. De Palma. Mais je vous en dit pas plus au risque de vous gâcher le film. Personnellement, ça ma pas beaucoup emballer. Mais je reconnais clairement les qualitées de ce métrage, la mise en scène et l'utilisation du numérique de façon assez novatrice. Bref, fin du film, tout le monde semble avoir une invitation pour un apéro... moi non, je me casse.
Vendredi 23 Novembre:
Par une opération du sainte ésprit, j'arrive à embrigader un pote pour venir voir avec moi le Programme 6 de court-métrage constitué de Satellite (10’) un court étrange mélant plans net et flou dans une lenteur déconcertante avec en trame sonore d'un leger vrombissement, assez hypnotisant + L’Inconstance du papillon (28’) avec Mathieu Almaric tourné avec je ne sais quelle caméra pourris (genre VHS) qui raconte comment est-on toujours envieux de la vie que l'on à pas et qu'en fin de compte on tourne en rond à toujours chercher la vie "parfaite" (j'interprète un peu, mais je crois que c'est l'idée) + Dami i colori (16’) un documentaire sur une ville où le maire colorise sa ville (assez hallucinant) + BA Body Double #22 (5’) + Newborns (22’) qui est une suite de témoignage de personne racontant leurs expérience sur Second Life, marrant d'autant plus qu'on ne sait qu'a la fin qu'il s'agit effectivement de joueur de second life ce qui donne des témoignages assez surréalistes. Durée totale : 81 min. La projection devait-être suivit d'un débat, mais vu qu'il n'y'avait pratiquement personne, "l'organisateur" à décidé de faire simplement une plus longue présentation. J'ai voulu enchaîner avec le deuxième programme de court mais après une semaine de boulot et une journée chargée c'est assez dure de se taper de l'éxpérimental. J'abandonne.
Mercredi 28 Novembre:
Sapérlipopette, c'est déjà finit... je pense sincérement qu'il y'a eu une distortion temporelle! Dans tout les cas, le festival est bien finit et je n'ai pas pris le temps d'en voir plus. J'avais l'intention de voir d'autre court-métrage ainsi que le film Peau de Cochon de Philippe Katerine... bref. Je félicite en tout cas les organisateurs d'un tel festival, parce-que ce n'est pas facile de faire un truc où l'on sait d'avance qu'il ne va pas y avoir foule. Pour exemple, vendredi soir pour les courts-métrages il y'avait 10personnes dans la salle (en comptant deux réalisateurs).
The End