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L’Étrange Festival - 17ème édition - Épisode n°4 : L’épicentre frétillant.

Publié le par UniqueMan

Épisode n°4: L’épicentre frétillant.

07 septembre 2011: Je laisse la plume à mon camarde prolixe (il s'est infiltré pour voir Super et Bullhead) car je n’ai pas eu le temps, ni l’argent pour l’étrange.


08 septembre 2011: Diffusion de Stake Land, à 16h45, je n’ai malheureusement pas eu le loisir de me rendre à cette séance mais je l’ai quand même vu (mais comment fait-il ?). Ce film ne se traduit pas par le pays des steaks mais plutôt par les pays des pieux. Des pieux pour tuer des vampires! Stake Land de Jim Mickle (Avant il a réalisé Mulberry Street qui semble traiter pratiquement du même thème) est une sorte de road-movies post-apocalyptique dans un monde où les vampires mènent la danse et traquent les humains jusqu’au dernier. Des « vampires monstres » aussi enragés que les infestés de 28 jours plus tard. Une thématique du survival d’horreur assez proche de Walking Dead (plutôt les comics) et des ressemblances avec La Route de John Hillcoat (superbe film!) pour son côté graphique travaillé et son ambiance réussie. Un bon film qui renouvèle un peu le genre en ayant une approche et une image des vampires différentes (plus proche du zombie) et qui surprend par la qualité de ses images et de l’ambiance impeccablement tendue qui s’installe avec habileté.

 

Et hop, déjà 22h et la quatrième sélection de courts métrages commence. Les courts sont globalement très étranges, ce qui n’est finalement pas tellement une surprise mais quand même, il y a de quoi devenir chèvre! L’histoire d’un renard et d’un lapin (qui sont l’incarnation du sommeil et de la mort) jouent avec une femme endormie et se disputent sa vie (How To Raise The Moon de Anja Struck) tout ça en film d’animation dans un noir en blanc étonnant. Un très chouette court qui raconte comment un homme ordinaire qui fabrique des ampoules par la bouche dans une usine essaye de changer les choses dans un monde contrôlé par la lumière, le tout réalisé en stop-motion (Luminaris de Juan Pablo). Une amusante histoire d’une entreprise contrôlant le monde en falsifiant certains éléments de la réalité pour mieux nous tromper (Telegraphics réalisé par plusieurs élèves de Supinfocom que vous pouvez voir en intégralité ci dessous). Un couple en pâte à modeler rongé par la monotonie se rend dans un club échangiste, le résultat est convenu (Venus de Tor Fruergaard). Un court d’animation sur les choses qu’il ne vaut mieux pas confondre (Things You’de Better Not Mix Up de Joost Lieuwma). Une comédie musicale insolite et prodigieuse inspirée d’un morceau improvisé en 1966 par le cornettiste de jazz Rex Stewart (Conversation Peace de Joe Tunmer que vous pouvez voir en intégralité ci dessous). Et pour finir, un film d’animation super glauque, cracra et absolument terrifiant dans une histoire inénarrable (Bobby Yeah de Robert Morgan ). Une belle sélection de court bizarre mais rien de vraiment extraordinaire.

 

 

 

 

 

A SUIVRE…

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L’Étrange Festival - 17ème édition - Épisode n°3 : Frigidité.

Publié le par UniqueMan

Episode n°3 : Frigidité.

05 septembre 2011, Trop loin, déjà vu ou trop espagnole et trop de Mocky car oui, il faut le savoir le lundi le Forum des Images est fermé et cette année l’Etrange Festival a décidé de s’exporter un peu hors des murs avec deux séances au cinéma Le Méliès à Montreuil (cinoche très sympa et en plus très abordable) 22nd of May vu la veille et Viva la Muerte défendu par Jean Pierre Mocky, un film qui manque à ma culture mais que je n’ai pas le courage de voir en ce jour parce que je fais des phrases trop longues et que cela me fatigue.


 

06 septembre 2011, Soirée musique étrange avec Marc Caro en performance live sur le Bunker de la dernière rafale et Tuxedomoon sur Pink Narcissus ! Ouais, classe, une soirée que j’avais envie de tenter mais le tarif proposé (25$ tout de même !) et ma journée de boulot dans le pif m’ont démotivé. J’ai quand même pris mon courage par les seins pour aller voir The Clinic projeté à 21h15 dans la salle 30… Oui, il y a une salle de cinéma de 30 personnes au Forum des Images et franchement ça fait super bizarre ! L’impression d’entrer dans le salon de quelqu’un! et malheureusement la qualité du projecteur n’est pas la même que pour les autres salles (à moins que ce ne soit simplement pour ce film en particulier, en tout cas la qualité n’était pas top). Bref pour ce qui est du film réalisé par James Rabbits ce n’est vraiment pas une bonne surprise, c’est une sorte de remix des clichés des séries B d’horreur ambiance survival bas de gamme qui sortent directement en dvd inspirés par la vague Hostel, Saw etc. ou bien sûr LE film référence : Massacre à la tronçonneuse.


Bien que le pitch soit assez original et intriguant : « Alors qu’elle passe la nuit dans un motel avec son fiancé, Beth, une jeune femme enceinte, se réveille quelques heures plus tard dans une baignoire de glace et constate qu’on lui a enlevé son enfant. C’est le début d’un long cauchemar… » et que l’aspect général du film soit assez soigné au niveau de l’image et des effets gores, la mise en scène reste trop classique et le film ne décolle jamais. Il réutilise le même schéma de mise en scène jusqu’à l’épuisement, ce qui aura pour effet d’endormir le spectateur et, comble de l’exercice, de ne jamais faire peur ni déranger ! Le twist de fin amusera plus la galerie qu’autre chose mais donnera quand même un dernier souffle inespéré à l’intrigue, ouf ! Le film soulève néanmoins des questions intéressantes (autour de l’exploitation des nourrissons) mais le scénario frise tellement le ridicule et l’improbable qu’il anéantit tout espoir de crédibilité et de questionnement sur un sujet sérieux. Je crois que c’est la première fois que je suis déçu par une sélection de l’Etrange Festival, c’est triste ! Après, ce genre de film il en existe des pleines pelles (Détour Mortel, Motel (qui commence d’ailleurs très étrangement de la même façon), Evil Twins, Cold Prey, Timber Falls, etc. oui, j’en vois des bouses) et heureusement parfois il y a des exceptions comme Wolf Creek qui était terriblement efficace ou encore les remakes de La Dernière Maison sur la Gauche et La Colline à deux Yeux mais pour moi The Clinic rentre plutôt dans la première catégorie… des films regardables et même appréciables en DTV pour les fans du genre mais uniquement pour eux. Donc, bah, c’est pô terrible du tout !

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L’Étrange Festival - 17ème édition - Épisode n°2 : Vicissitude et volonté.

Publié le par UniqueMan

 

Épisode n°2 : Vicissitude et volonté.


03 septembre 2011, le choix est rude, il y a The Theatre Bizarre qui est très alléchant et qui n’a, en plus, qu’une seule et unique séance, aujourd’hui à 19h30. Il y a aussi une première sélection de courts métrages et Kill List qui est, d’après les rumeurs LE film à voir. Bien sûr, bien d’autres films sont à l’affiche mais ce sont ces 3 programmes qui retiennent l’attention de Cinevenement. Bon, c’est chiant de parler pour un site et c’est n’importe quoi… La suite sera donc à la première personne parce-que merde, faut arrêter les conneries.

Le choix étant bien trop compliqué à faire, j’invoque les astres pour qu’ils me disent quoi choisir. Le résultat est aussi étrange que le programme de ce festival car les astres m’ordonnent de façon subite de faire la fête dans un bar jusqu’à 7h du mat’. J‘exécute donc ces directives avec des remords qui s’effaceront dans les bulles du champagne.


04 septembre 2011, le réveil matinal de 16h se fait curieusement sans souffrances particulières. Je décide de me ressaisir, j’ouvre le programme de l’Etrange et je suis fort intrigué par ce pitch « Un agent de sécurité n’a pas pu empêcher l’explosion d’une bombe dans le centre commercial où il officie. Son travail est remis en cause par les survivants de l’attentat, et il est contraint de traquer le terroriste dans un monde parallèle. »

 

C’est celui de 22nd of May (Soudain le 22 mai, sortie ciné : 2 Novembre 2011) de Koen Mortier, le réalisateur du remarqué et remarquable Ex Drummer, un film sombre, puissant, trash, nihiliste, perturbant et résolument punk qui est une âcre critique de la société flamande et qui d’ailleurs vient de sortir en DVD. Bref, je saute dans le métro et me retrouve dans la salle 300 du Forum des Images face à Koen Mortier qui est venu faire la présentation de son film. Il nous souhaite bien du courage et nous demande de ne pas partir après le premier quart d’heure ; il nous dit aussi que « ce n’est pas un trip sous acide mais que cela pourrait s’en rapprocher » et nous souhaite bonne chance.

22nd of May fascine par ses images, il y a des plans techniquement très impressionnants, l’étalonnage plutôt sombre dans les teintes marrons et gris est saisissant ! L’ambiance est contemplative, douce et drôle mais angoissante. Le scénario inéluctable est simple mais fonctionne bien malgré quelques petites digressions inutiles qui font traîner le récit. Les images aux ralentit de la fin sont épatantes. 22nd of May est un film étonnant et doucement paranoïaque bien dans l’ère du temps qui traite de façon imaginaire la peur du terrorisme. Il ne plaira sans doute pas à tout le monde car il est assez austère dans sa forme mais pour ma part j’ai vraiment accroché et trouvé ce film captivant, original et visuellement talentueux. Je vous recommande chaudement de regarder la bande annonce ci dessous. Koen Mortier, un cinéaste à suivre! (22nd of May sort en France le 2 novembre prochain sous le titre Soudain le 22 mai).

 

 


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L’Étrange Festival - 17ème édition - Épisode n°1: L’exorde !

Publié le par UniqueMan

Après un été morne faisandé par des blockbusters fadasses, il était temps que l’Étrange Festival revienne une dix-septième fois pour nous proposer un cinéma différent, qui ose et qui sort des sentiers battus… Un cinéma qui semble disparaître des salles obscures pour des raisons de frilosité de la part des distributeurs ! Achetez vous des pulls nom de dieu ! Oui, cette accusation est totalement gratuite car les rouages économiques du septième art sont obscures et bien plus complexes, mais il est triste de constater que le cinéma n’est plus qu’une énorme multinationale baveuse et avide de pouvoir. Comment ça dénonce ! Bref, vous n’êtes pas forcément parisien ou vous avez juste eu uneflémingite aiguë et n’avez pas eu le loisir de vous rendre à l’Étrange Festival ? Et bien c’est con ! Heureusement nous avons arpenté pour vous les roses couloirs du Forum des Images (oui parce-que l’Étrange Festival c’est la dedans !) et en voici un petit compte rendu fugitif avec des images en couleurs vertueuses et des liens cliquables périssables !

 

Épisode n°1:  L’exorde !

02 Septembre 2011, l’Étrange Festival, dix-septième du nom s’ouvre en beauté avec une présentation truculente de Frédéric Temps (délégué général et créateur du festival) suivi de prêt par Jean-Pierre Mocky acclamé, fidèle à lui même et donc rebelle devant l’éternel qui nous livrera une fanfaronnade mythique tout en gueulant que le cinéma est en train de crever. Le plus important de la soirée est bien évidement le film, une belle avant première avec The Divide de Xavier Gens (Frontière(s), Hitman) qui scotchera le public par la force d’un huit-clos suffocant et d’une mise en scène d’une efficacité redoutable ! Même si certains effets spéciaux sont un peu « too much » cela ne dessert jamais le récit. Après un bordélique mais créatif premier film (Frontière(s)) et une expérience américaine que l’on passera sous silence, Xavier Gens nous prouve ici qu’il est l’un des réalisateurs de « film de genre » en France sur qui il faudra sans doute compter. Personnellement, je suis convaincu et conquit par The Divide et j’espère qu’il aura une distribution digne de ce nom.


L’anecdote du jour: Xavier Gens nous à raconté qu’en début de tournage alors que l’équipe avait déjà construit les décors, les financeurs ont abandonnés le projet à cause du scénario trop sombre et jusqu’au boutiste. Sur ces entrefaites un mec de la régie vient le voir en lui disant que ce n’est pas possible d’arrêter le tournage car c’est son seul boulot et lui demande d’appeler ses parents car si il le fait lui même ils ne le croiront pas. Passionnant non ? Là ou ça devient marrant, c’est que Xavier Gens s’est prêté au jeu et en appelant les parents du type en question, ils lui ont demandé ce qui lui manqué pour faire le film, il a répondu nonchalamment 2 millions de dollars… Et PAF, 24h après ils lui on répondu qu’ils étaient partant pour combler ce vide et donc en gros de financer le film de A à Z.

Bref, une ouverture en grande pompe avec un film de qualité, what else ?

A SUIVRE...

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DSK en slip !

Publié le par UniqueMan

http://www.leparisien.fr/images/2009/09/11/635429_dsk.jpg

 

Faire des bulles avec du vent, manger du vide tout en reniflant de l'eau en poudre. Pourquoi la télévision se transforme de plus en plus en gloubi boulga indigeste? Une nourriture d'ailleurs inventé par ce même média. S'inventer ses propres codes et broyer le tout sans aucun sens? De prêt c'est l'impression que cela donne, de loin, malheureusement, se dessine les rouages d'un système dirigiste, imposant une vision du monde, une façon de vivre et même une façon de penser. Une image facile, une réflexion fumeuse, un conte de science-fiction utilisé avec talent dans le film Télépolis de Esteban Sapir? Franchement, quel est l'intérêt de savoir la couleur du slip de Dominique Strauss Kahn avant, après et pendant l'agression? Faut-il vraiment que la vie des politiciens remplace celle de la politique? Faut-il vraiment écrire des articles sur cette affaire sur tous les blogs de la planète? Suis-je donc un imbécile qui profite d'un phénomène médiatique pour ajouter son grain de sel dispensable? Assurément! Tout comme cet article qui tourne en rond pour ne rien dire mais qui finalement illustre assez bien mon impression sur la télévision actuelle.

 

Devoir chercher soi-même les bonnes infos objectives, les fims à voir, la musique à écouter et ses pieds pour marcher demande un effort considérable mais essentiel à la survie de l'humanité. (Une citation de Romero, mon zombie doméstique).

 

Mais qu'est ce qu'il dit?

Publié dans Mr. Blog

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