Décembre

Publié le par UniqueMan

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Marguerite et Julien : Cette course en avant est belle, l'amour envers et contre tout presque scandé comme une hymne rebelle à la libérté fait plaisir à voir. Anaïs Demoustier est juste comme souvent, Jérémie Elkaïm un peu moins... comme souvent. Valérie Donzelli s'évertue à utiliser des anachronismes, de faux instants figés et d'autres astuces cinématographiques pour donner du style à son envolée lyrique sur l'amour. Pourtant tous ces artifices n'ajoutent rien de bien significatif au métrage sauf à sa dire "ah ouais, ça fait un peu comme Marie-Antoinette de Sophia Coppola" (Les cinéphiles vous diront Jacques Demy et François Truffaut). Malgré tout, ces "trucs" insignifiants qui finalement ne gênent pas, donne une douce poésie, un peu forcée mais bien présente. La fin du film, elle, s'égare complètement dans l'expérimental mélancolique et c'est peut-être une des plus belles réussite de ce Marguerite & Julien. Une belle curiosité.

Joy : Oui en Amérique, tu peux réussir, même si tu es pauvre à la base. Ce pays est formidable car il donne une chance à tous. Just Do it ! David O'Russel s'amuse avec les acteurs, comme à son habitude il dresse des portraits grinçants, marrants, fous ou forts ou tout cela à la fois. Pourtant dans ce film, la mayonnaise ne prend pas aussi bien qu'avec Happiness Therapy, aucune surprise et dans le Joy du titre il ne reste finalement que l'acharnement. Bouffer les autres avant de se faire bouffer. Difficile d'en tirer une morale bien pertinente. Ce film représente un peu toute l'Amérique fatigante, ou l'argent et la réussite sont aux centres de toutes les discussions. Joy est aussi, un peu, une critique de tout ça mais j'ai bien peur pourtant que le réalisateur adoube le parcours de cette femme qui a certes du mérite mais qui est tellement obnubilée par la réussite à l'américaine qu'elle en hypothéque sa famille, sa vie. Personnellement je trouve tout ça bien triste.

Comment c'est loin : Petite comédie (musicale) fort sympathique qui raconte en quelque sorte la genèse des Casseurs Flowters, c'est cool, c'est frais, c'est drôle. Pas un grand film mais un agréable moment avec Orelsan et Gringe. Même si le scénario est trèèès prévisible, c'est fun et les textes sont bons. Pas grand chose à ajouter. Regardez-le bande de loosers !

Star Wars, Le réveil de la force : Remake, reboot, remix, gloubiboulga  de l'univers Star Wars qui s'auto-parodie, nouveau r2d2, nouvelle étoile noire, nouveau Dark Vador, nouveau Yoda et j'en passe des vertes et des pas mures, oui, moi aussi je recycle des vieilles expréssions, pourquoi pas ! Bref, ça fuse, ça speed et ça sabrelaserise de partout, il est donc difficile de s'ennuyer mais le spectale sent vraiment le réchauffé. En espérant que les suites seront proposer quelque chose de nouveau.

Publié dans Bobine 2015

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