mr. blog

1. INT. APPARTEMENT - JOUR

Dans un appartement chic , un viel homme s'approche lentement de la fenêtre du salon en traînant ses souvenirs.

Une petite lueur d’espoir s'allume dans la cheminé.

On distingue un chien (DIVAGATION) à travers la fenêtre qui rétrécit lentement.

VIEILLE HOMME

Oh, c'est toi ?

DIVAGATION

Malheureusement pour la crédulité, oui. Je suis bien là.

Le vieille homme respire quelques notes de musique, ferme les yeux et réduit de taille jusqu'à atteindre 14 millimètres.

2. EXT. RUE - JOUR

DIVAGATION s'illumine puis s'enroule avec les immeubles comme avec une couette avant de pleurer des petites saucisses par le nez.

Extrait du scénario "Pas de chaussettes pour les patriotes" d'Albert Poivre Vert.

Vieillesse et décadence,

Mes forces s'amenuisent, s’épuisent. L'écriture sèche, les idées tarissent, le temps passe d'un air disgracieux et me lance un "j'te l'avais bien dit" assassin. Mes yeux évoluent à la rencontre de l'indistinct, l'hiver vient. Neurones congelés, énergie avachie, promesses révolues, je rentre dans les âges qui se gâtent et échappent sans raison à l’amélioration. Tout reste encore à inventer, à parcourir, à apprivoiser. S'enchanter du présent, agir et bouleverser le futur, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Transformons-nous ! Tartiflette et samba au sable chaud. Tigre. Cruauté. Saucisson brioché. Mécanique du destin. Dessin technique. Fusain chromatique. Pansement anti-vomitif. Homme primitif. Prime de licenciement. Si vous le voulez bien. Le ciel est bas. Le souffle des oiseaux réchauffent souvent celui qui, par un temps d'avril absolument exécrable, manque d'inspiration et grelotte de faim. Cherchez bien l'inconnu dans les mots qui ne suivront pas car c'est forcément, d'une manière honteuse et froide que cette phrase prendre fin sans avoir dévoilée une seule raison ou idées valables et ne donnant aucune explication et ce que vous venez malheureusement de lire. Cordialement.

Certains écrivent avec un stylo et du papier. C'est très romantique mais ce ne sont pas des outils avec lesquels je suis très à l'aise. C'est con, parce-qu'il est plus simple d'avoir un petit carnet dans sa poche qu'un ordinateur... J'aime bien pouvoir revenir sur un mot, le changer, supprimer, recommencer... N'ayant pas encore une plume aguerrie, je fais trop de ratures sur papier, c'est trop moche, ça ne me donne pas envie de continuer.

Je n'arrive pas à trouver un rythme pour écrire, je vais tenter le métro... Un espace zen, calme et relaxant pour réfléchir tranquillement et avoir de belles idées.

Je n'arrive pas à choisir sur quelle histoire partir... Trop d'idées se bousculent, trop d'envies.

Je vais arrêter de me plaindre dans ces articles parce-que cela va devenir insupportable.

Le point : Février, j'ai terminé le livre "Scénario et Réalisation, modes d'emploi ?". J'ai acheté mini ordinateur portable pour pouvoir la possibilité d'écrire dehors, dans un café, sur une terrasse... Beaucoup de bouillonnement sur les idées, des échanges par mail avec un réalisateur pour avoir son avis sur mes différents projets. Les choses avancent petits pas par petits pas. Il est difficile de trouver un rythme, et surtout choisir sur quel projet se concentrer sans penser aux autres, qui sont peut-être meilleurs ? Dieu seul le sait. Le sait-il vraiment ?

J'ai attaqué un nouveau livre. Scénario et réalisation - Modes d'emploi de Frédéric Sojcher et Luc Jabon. J'avais posé des bases dans mon cerveau, des fondations très très académiques avec écrire un scénario pour le cinéma de Franck Haro. Une belle approche, claire, simple et très concrète. Ce deuxième livre amène plus de réflexion, peut-être plus de prise de tête et de divagation aussi mais cela me semble nécessaire ! C'est maintenant qu'il faut que je me pose un maximum de question. Après, des questions, il y en aura tout le temps et il faut bien finir par passer à l'action. Ce bouquin me permet de faire un peu le tour des questions et des problématiques qui se posent pour un scénariste et un réalisateur, c'est assez passionnant et enrichissant. D'une certaine manière tout ça est aussi effrayant, car plus je creuse la question de l'écriture, d'un scénario, du boulot que cela représente, plus je m'aperçois de tout un tas de problèmes. C'est un truc d'acharné. Il faut tellement lutter, s'accrocher et persévérer !

Une chose est sûr, je vais commencer par faire simple. Une fois la lecture de ce dernier livre passionnant, je vais revenir au premier (écrire un scénario pour le cinéma) et suivre les étapes. Je ne pense pas que ce soit judicieux de se lancer dans une révolution de la dramaturgie et de défier Aristote pour ma première histoire.

Le point : Ce mois de Janvier n'a pas été du tout productif. Je ne suis même pas arrivé à mettre en place mes deux heures d'écriture par semaine. Le temps semble se jouer de moi et défiler à une vitesse qui frise l'absurdité. Dois-je revoir ce temps à la baisse ?  Non !  Il faut que j'y arrive et que je me fixe la dessus. C'est déjà ridicule comme temps de travaille. Allez merde !

Oh oui, ce n'est pas très original de souhaiter une bonne année. Et pourtant. Ce genre de petites attentions, même si elle ne sont pas toujours sincères, font du bien. Même le commun "salut, ça va?" qui n'attend généralement pas de réponse, participe, doucement mais sûrement à notre épanouissement. Et si, en 2017 nous passions plus de temps à penser aux belles choses et aux autres plutôt que de ressasser les malheurs, les crises et les drames façon BFM ? Et si le monde pouvait relever le nez et stopper net ce narcissisme qui nous gangrène ? Cette année, ce sera simple, limpide, calme, serein et créatif. Chers lecteurs perdus, je te souhaite une incroyable bonne année ! Pour accompagner mes mots voici une vidéo cryptique évidente.