Que se passe t-il sous le pape ? Est-ce vraiment une question à se poser ? Allons nous y trouver un bouchon de décompression ? Le maintient de l'ordre n'a que trop duré, je suis obligé de m'égarer, au moins quelques instants, permettez le moi. Cette suite d'inscription transcodées informatiquement et générées instinctivement, brutalement et sans appréhension me soulage. Ça me libère d'un poids. D'un poids peut-être et même sûrement pas tellement existant mais pourtant assez présent pour que j'éprouve le besoin de l'évacuer. Faire sortir de loup, s'abandonner, au moins un peu, sans savoir, sans réfléchir beaucoup plus loin que ce mot ou celui là, cela n'a aucune espèce d'importance tant que mot il y a, l'évacuation se déroule tant bien que mal. J'ai seulement de la peine pour ceux qui, par mégarde tomberont dessus et n'y verrons probablement qu'une suite illogique de ressassement existentielle de bas étage. Faut-il tout le temps juger et interpréter ? Ne peut-on pas laisser couler les choses telles qu'elles sont ?
Je sais que je dois bosser, me concentrer, accoucher de mon putain de film, mais merde, je voudrais le faire à mon rythme, tout envoyer balader, tout recommencer puis tout jeter et recommencer puis tout casser, reconstruire, balourder, fonder, mélanger, consumer et tout malaxer pour peut-être, après tout ça, être satisfait de mon boulot. Satisfait ? Est-ce qu'on doit être satisfait ? Content de soi ? Je voudrais parfois me détacher de ce qui sort de moi, ne pas y prêter attention, faire comme si, le regard des autres n'avait aucune espèce d'importance. Impossible parce-que si je fabrique des choses, ce n'est pas pour moi, mais pour vous. C'est peut-être prétentieux de dire ça, c'est pourtant tout l'inverse, vous ne comprenez pas que je vis uniquement pour vous faire plaisir. Le hic est que je n'y arrive pas. En tout cas, rarement, trop rarement pour me dire que, c'est bon je sers à quelque chose. Servir à quelque chose, voici encore une considération de trop, sans doute inutile mais comment est-il possible de détacher à se point ?
Je voulais laisser s’envoler les mots, je me retrouve à m'en servir de pelle pour creuser, encore et toujours, plus profond, comme si la destruction avait une emprise incontrôlable sur moi. Comme si moi, et toujours moi, car c'est malheureusement que ce cela qu'il est question, j'étais animé par une force extérieure qui m'oblige à broyer encore et toujours, tous les efforts que je peux fournir pour m'en sortir. Me sortir de quoi, cette question restera sans doute suspendue pendant une éternité mais je suis forcé d'étouffer cette conversation qui tient d'ailleurs plus du monologue insupportable que d'une réflexion quelconque. J'entends même les mouches se moquer de moi, rire en claquant des ailes, se bidonnant de la situation. À travers sa vision à multiple facettes, la mouche, perçoit peut-être, mes différentes personnalités qui discutent et s'écrasent sur le clavier par le biais d'un seul corps mou et avachi. abzurde dz dz ce dit-elle. Connerie me dis-je. Relachement pensais-je. Il est temps d'en finir terminerais-je. Mr. Blog, tu es arrivé au numéro 200, j'espère que cela de te fait pas trop peur. Moi, . , si !