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Festival de Cannes à Paname - Journal de Bord - 02

Publié le par UniqueMan

Du 25 Mai au 5 Juin


 

Attention, ce festavil n’est pas un festival comme les autres. Il est purement imaginaire mais contient tout de même quelques fulgurances réelles en rapport avec le Festival de Cannes.


Jeudi 26 Mai:

Je me suis calmé et j’ai décidé d’arrêter de violenter des jeunes femmes pour des futilités.

 

C‘est loin d’être une nouveauté, mais je n’avais pas vu ce très beau film qu’est Toto le héros de Jaco Van Dormael. Comme beaucoup j’ai découvert ce cinéaste grâce à son Huitième jour qui a connu un fort succès à l’époque (1996) et qui a été largement diffusé sur les chaînes hertziennes. Mais si, souvenez vous, l’histoire d’un homme (Harry – Daniel Auteuil) qui travaille sans relâche sept jours sur sept à qui la vie va basculer lorsqu’il fera la rencontre d’un mongolien (Georges – Pascal Duquenne). Un film très fort et émouvant. En 2010 Jaco se lance avec Mr. Nobody dans le drame fantastique avec une touche de science-fiction ! L’histoire d’un homme qui n’arrive pas à faire des choix et qui a l’étrange faculté de vivre toute les possibilités qui s’offrent à lui ! Bouleversant, poétique et visuellement incroyable!

 

Certains trouveront sans doute un problème de lenteur mais ce film est inclassable et tellement différent des productions actuelles que ça en fait un véritable coup de boule de fraîcheur ! Je ne sais pas tellement si ça veut dire quelque chose, mais en tout cas j’ai adoré et j’ai eu bien tord de penser que c’était la première fois que Dormael mettait les pieds dans la fantastique ! Car son premier film Toto, le héros que j’ai trouvé dans une édition sympathique au cinéma Mk2 Bibliothèque moyennant une somme raisonnable pose déjà toute les bases de Mr. Nobody, les doutes, les choix, vivre à travers les autres, l’amour, et puis encore des choses mais je ne suis pas là pour pousser une analyse sur l’Jaco, d’ailleurs, qu’est ce que je fais là finalement ? Je parle en écrivant du cinéma qui me passionne, parce-que pour le coup, Toto, le héros est véritablement mon coup de cœur du moment et je vous invite chaudement à le visionner ! Et du coup, j’ai oublié de vous dire de quoi parle le film… Voilà, j’ai encore foiré, j’arrive pas à faire un article qui tient debout, mais est-ce vraiment ça le but d’un article ? Tenir debout ? Chut, chut ! Concentration… Toto, « C’est l’histoire d’un type à qui il n’est jamais rien arrivé » nous dit le prologue. Il faut l’avouer, cela n’a rien de très engageant et avec un nom de film pareil ; finalement ce n’est pas tellement une superbe opération marketing ! Bizarrement, c’est justement ça qui à attiré mon attention et parfois, je me remercie d’être curieux et d’avoir si bon goût. Oui bon, je dégonfle mes chevilles et j’enchaîne. C’est donc l’histoire d’un type, Thomas, un vieillard obsédé par le fait d’avoir loupé sa vie et qui est persuadé qu’il a été échangé à sa naissance et qu’il n’a donc pas vécu la vie qu’il devait vivre. A travers plusieurs âges (enfant/adulte/vieillard) nous suivons l’obstination du héros à « usurper » la vie de son voisin d’enfance avec qui il a, selon lui, été échangé. Cette quête aussi improbable qu’acharné frôle la folie douce et l’histoire à coucher dehors. C’est un film très sensible qui pose beaucoup de question sur l’identité, un film où son personnage principal navigue entre rêve, fantasme et réalité et nous plongeant avec lui dans les abîmes parfois grotesque, parfois féérique ou dramatique de sa vie abracadabrantesque. Merveilleux et touchant.

Demain, du métal immortel qui hurle sur une île est au programme, j’ai peur, je vibre… mais demain, c’est demain.

Publié dans Festivals

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