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Mai

Publié le par UniqueMan

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Upside Down : L'auteur du superbe court-métrage "L'Homme sans tête" en 2003 (cliquez ici pour visionner le court !) revient avec une histoire romantique de science-fiction. L'aspect SF est juste hallucinant et incroyablement bien rendu. Cette univers de double apesanteur est LA grosse réussite de ce long-métrage. Malheureusement la narration ultra didactique empêche le spectateur de plonger lui même dans cet étrange monde et ce ne sera sûrement pas son scénario très naïf à la Roméo et Juliette qui sauvera ce film. Mais, malgré son côté un peu niais, la sincérité du film fait qu'on ne peu pas le détester, ça reste agréable à regarder et cette proposition audacieuse à le mérite d'exister.

 

Evil Dead : J'avais très peur que ce remake massacre complètement l'original mais passé la première demi-heure mes inquiétudes ce sont effacées et même carrément oubliées durant un final dantesque méchamment intense ! Tout ce qu'il y avait de meilleur en terme d'horreur et même plus se retrouve dans ce remake. Une réussite édifiante qui fera plaisir aux fans de la première heure et ravira sans doute aussi les autres !

 

Stoker : Park Chan-wook (Old Boy) réussit son premier film sur le sol américain avec un talent indéniable. Il maitrise la mise en scène et le montage de manière brillante et nous emmène dans une ambiance sordide très "hitchcockienne". Même si ce n'est pas très innovant ce film est bigrement bien troussé et se regarde avec un plaisir coupable.

 


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Trance : Je crois que c'est la première fois que je suis un peu déçu par un Danny Boyle. Je trouve qu'il s'enfonce trop dans l'esbroufe de sa mise en scène (ici rarement subtile) alors que le scénario ne s'y prête pas forcément (en tout cas pas autant). En gros, ça fait beaucoup de bruit pour rien, car rien n'est compliqué à comprendre d'autant plus que Boyle s'acharne à bien nous expliquer les règles de sa soit-disant "trance". Dommage, c'est trop toc pour être embarqué mais c'est loin d'être déplaisant.

 

L'Hypnotiseur : Pas de doute possible les suédois savent faire des polars atrocement noirs. C'est sombre, très sombre, horriblement triste, sordide et diablement maîtrisé. Que dire de plus ? C'est efficace mais complètement affreux, vous êtes prévenus !

 

Mama : Gillermo Del Toro est-il l'homme qui va sauver le cinéma fantastique ? En tout cas depuis le succès (public et critique) du Labyrinth de Pan tout ce qu'il touche se transforme en or. Ici il n'est que producteur (comme c'était le cas sur le brillant L'Orphelinat) mais on retrouve un peu sa touche... Un univers fantastique incroyable et travaillé ainsi qu'un gros rapport à l'enfance. Mama est ultra efficace et carrément flippant. Il se hisse directement dans le meilleur du cinéma fantastique-horrifique actuel.


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Modus Anomali, Le réveil de la proie : J'avais pourtant quelques espérances dans ce petit film sélectionné au PIFFF (2012) mais tout s'est vite envolé devant l'ennui et le désarrois. C'est long, ça n'avance pas et c'est très répétitif jusqu'à un twist qui s'attarde beaucoup trop longtemps. L'acteur est en plus assez insupportable et mauvais, il en fait des tonnes c'est horribles. D'accord, c'est filmé en une semaine dans les bois mais ce n'est pas une raison pour faire un truc faussement malin. Bien déçu !

 

Vanishing Waves : Étonnant film Lituanien que j'ai eu l'occasion de découvrire pendant la 18ème édition de l'Étrange Festival en présence d'une partie de l'équipe dont Brice Fournier (Le frère de Karadoc dans la série Kaamelott d'Alexandre Astier) qui interpèrte un scientifique qui s'occupera d'envoyer (neurologiquement) le personnage principal (Lukas) en communication avec une femme dans le coma. Le résultat est tout aussi beau et poétique que prétentieux et chiant mais j'en ai plutôt un bon souvenir.

 

Only God Forgives : Le plus mauvais film de Nicolas Wending Refn ?


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Le Passé : Je ne sais pas si ça vaut une palme pour l'interprétation mais ce qui est sûr c'est que ce film est très beau et formidablement humain. Un film sur l'écoute, le dialogue, la vie, l'amour... Franchement une énorme réussite !

 

Very Bad Trip 3 : Attention, ne perdez pas votre temps, cette suite est totalement dispensable. Très très chiant !

 

Fast & Furious 6 : Dans la même lancé que le cinquième. Du bon gros film d'action totalement regressif. C'est bien beauf mais j'assume, je trouve ça fortement divertissant !

 

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Mud :

 

Gatsby :

Publié dans Bobine 2013

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Festival de Cannes à Paname - Vive la drogue !

Publié le par UniqueMan

CannesPaname2013

 

Le Festival de Cannes à Paname est une manifestation cinématographique (ce qui reste encore à prouver) qui ne respecte rien, pas même l'espace temps. Du deuxième jour nous passons directement au huitième, car oui, le temps n'est pas toujours celui qu'il semble être. Dilatation spontané, inversement sensoriel, le bénéfice du doute est encore très présent mais rien n'y fait, nous y sommes, au milieu de l'illusion dans un monde fantasmé répondant aux vastes règles de l'imagination. Cette journée sera consacrée à Richard Coyle, un acteur britannique datant de 1972.

 

Vous ne le connaissez peut-être pas encore mais il tient de rôle principal du remake anglais de Pusher de Nicolas Wending Refn qui sort directement en vidéo (dvd-bluray-vod) le 29 mai 2013. Il est aussi le personnage central de Grabbers, une comédie horreur-science-fiction bien folle mais brillante ! Quelques années en arrière vous avez pu l'observer dans Prince Of Persia : Les Sables du Temps ou encore W.E. le film de Madonna ! Et donc, les films en projections sur l'écran en marbre du grand palais du festival sont Pusher et Grabbers.

 

http://fr.web.img6.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/96/94/90/20541947.jpgPourquoi faire un remake ? Cette éternelle question devrait raisonner jusqu'à la mort dans la tête de ceux qui s'acharnent à détruire des films dans un but purement mercantile. Retrouver l'ambiance d'un film, lui rendre hommage, en faire une adaptation plus contemporaine... La liste des bonnes raisons est pourtant longue et semble tellement évidente que je ne comprends pas pourquoi certains s'épuisent à refaire le même film pratiquement plan par plan. Prenez l'exemple de REC (film d'horreur espagnol plutôt bien troussé) qui à subit un remake américain (En Quarantaine, Quarantine en vo) à peine un an après sa sortie en salle et c'est un exact copié collé, la spontanéité en moins, les acteurs qui parlent anglais en plus ! Et surtout c'est bien moins puissant que l'original... Pourquoi ? Malheureusement Pusher subit le même traitement, c'est la même chose (même pas un petit changement dans le scénario), les personnages portent les mêmes noms et on retrouve carrément un acteur (Zlatko Buric) qui interprète le même personnage (Milo) que 10ans auparavant exactement de la même manière ! Et même si j'utilise beaucoup le mot même c'est parce-que c'est vraiment la même chose, même que c'est la vérité et que cette vérité est même très moche ! Le pire dans tout ça c'est que Nicolas Wending Refn est producteur de son propre sabordage... POURQUOI ? Juste pour empocher un chèque ? Juste pour être plus connu à travers le monde avec un film plus "international" ? Si vous voulez voir un truc dans l'ésprit Pusher produit par ce cher Nicolas, je vous conseille plutôt Black's Game de Óskar Thór Axelsson où on y retrouve la même rage.

 

Difficile en tout cas d'oublier l'original, cette pale copie échange le réalisme, froid et gris par un montage plus frénétique (mais gratuit), plus pop et très coloré. Le personnage de Tony incarné par le colossale Mads Mikkelsen est ici remplacé par un blondinet à mèche bien maigrichon... Ça reste de l'ordre du "pourquoi pas" sauf que ça ne fonctionne pas et je ne vais même pas m'étendre sur les problèmes techniques (champs contre champs incohérent etc.). En gros, vous l'aurez compris, allez voir l'original et puis c'est tout ! Même si ce Pusher n'est pas un mauvais film, l'acteur principal Richard Coyle est plutôt bon et l'énergie du film reste agréable, ça n'apporte absolument rien de neuf.

 

 

Hé oh ! Doucement ! Le Festival de Cannes à Paname ce n'est pas la foire à la saucisse de Perpète-Les-Oies sur Seine, pas la peine de gueuler sur les remakes, autant tirer sur une ambulance ou donner à manger aux cochons... Puis, c'est quoi ça, une journée consacrée à un acteur et rien à part quelques bafouilles à son sujet dans votre critique ? De qui se moque t-on ? Je vous le demande ?

 

http://fr.web.img4.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/96/03/67/20440992.jpgBah moi je n'ai jamais décidé de faire une journée sur un acteur ! Qui parle d'ailleurs ? Hein ? J'entends rien, parlez plus fort ! Who ?

 

Heureusement la suite est plus drôle et diablement efficace ! Le pitch est grotesque... Un groupe de pêcheurs Irlandais va subir une sorte d'invasion extraterrestre (ressemblant à des gros poulpes) et ils vont très vite s'apercevoir qu'en étant imbibé d'alcool ils ne se feront pas attaquer. Nous retrouvons donc Richard Coyle (qui a des faux airs de Andy Serkis) dans le rôle d'un flic porté sur la boisson qui va devenir l'homme de la situation. C'est absurde, un brin potache mais aussi assez tristement réaliste. John Wright, le réalisateur nous brosse le portrait d'une Irlande triste, horriblement pluvieuse et très alcoolisé. Derrière tout ça se cache un véritable petit film d'horreur parfois très effrayant et terriblement efficace ! Visuellement c'est très soigné, les créatures sont vraiment réussies et l'ambiance absurde et aventureuse est un souffle de bonheur. Je ne sais pas vraiment si ces derniers mots ont vraiment un sens mais (à une vache près) c'est vraiment ce que j'ai voulu dire. En bref, c'est une curiosité à découvrire, c'est bien réalisé, amusant et entraînant mais aucune date de sortie n'est encore annoncée. Triste monde !

 

Comment ça il y a toujours aucun lien avec le véritable Festival de Cannes ? Ah bah si, quand même, là le rapport c'est Nicolas Wending Refn qui à gagné le prix de la mise en scène en 2011 avec Drive et qui est en compétition une nouvelle fois avec Only God Forgives qui d'ailleurs est annoncé en projection sur l'écran en marbre du grand palais du Festival de Cannes à Paname. Puis bon, m'engueulez pas, je fais mon possible moi, je viens déjà de subir une distorsion temporelle, vous croyez que c'est facile à vivre ? Bah non non non, c'est encore plus difficile que de prendre littéralement ses jambes à son cou.

 

A SUIVRE...

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Festival de Cannes à Paname - Apocalypse

Publié le par UniqueMan

CannesPaname2013

 

Jill Bocaj, la présidente du festival nous annonce que cette deuxième journée est placée sous le signe de la fin du monde et que nous allons en prendre plein la frimousse. Pas moins de 4 films sont au programme, l'ambiance est pragmatique et des petits moutons électriques envahissent les rêves des androïdes. Rien ne sera plus comme avant, le changement c'est pour maintenant.

 

Dead-ShadowsÇa commence avec du lourd : Dead Shadows de David Cholewa, un film français d'horreur-science-fiction toujours inédit produit en 2012. Son faible budget le classe très vite dans la catégorie "film un peu cheap" mais sans être du Z pour autant. Les effets visuels sont très sympas (quelques monstres très inspirés par The Thing de tonton Carpenter) et son scénario de survival de fin du monde assez entraînant qui raconte ni plus ni moins qu'une invasion extraterrestre après le passage d'une comète. Bref, si vous avez tendance à regarder des petits DTV américains (horreur, fantastique...) c'est dans la même veine. D'ailleurs c'est assez troublant parce-que rien à part le fait que les acteurs parlent français ne le différencie des productions anglaise ou américaine. Il faut bien avouer aussi que c'est très rare de voir des films français qui racontent une invasion extraterrestre avec une ambiance sous influence Body Snatchers d'Abel Ferrara. Le saviez-vous ? Un journaliste (Rurik Sallé) de Mad Movies s'est glissé dans ce film, Incroyable mais vrai ! En tout cas, même si ce n'est pas un grand film, la passion du genre se ressent et c'est agréable à regarder. En espérant voir au moins un deuxième film de David Cholewa, le John Carpenter français ? Je l'espère de tout coeur !

 

http://fr.web.img3.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/93/74/10/20360373.jpgTransition presque évidente avec le deuxième film de la journée, 4h44 : Dernier jour sur terre d'Abel Ferrara. Pourquoi évidente ? Parce-que je vous parlais de Body Snatchers il y a quelques secondes, vous suivez rien ou quoi ? Le film suit deux personnages, Cisco (Willem Daffoe) et Skye (Shanyn Leigh) qui passent leurs dernières heures ensemble car devinez quoi, c'est la fin du monde ! C'est fataliste, morose et très mélancolique. C'est d'ailleurs assez proche du film de Lars Von Trier, Melancholia qui racontait exactement la même chose (à quelques détails près). Autant donc vous dire que c'est exactement l'opposé d'un film avec Bruce Willis, ici personne ne sauve le monde et même personne n'essaye. C'est comme ça et puis c'est tout. Donc fin du film et puis voilà.

 

http://fr.web.img4.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/97/50/65/20533268.jpgInversement quand certains discutent et font des dessins en attendant la fin du monde (4h44), d'autres décident d'affronter l'apocalypse, c'est le cas du groupe de survivants dans Kill Dead Zombie de Erwin van den Eshof et Martijn Smits. Film Néerlandais en DTV depuis le 17 avril 2013. Par contre on repassera pour l'originalité. Ça ressemble beaucoup à Zombieland de Ruben Fleischer mais en vachement moins bien et moins drôle. Ça ressemble aussi un peu aux jeux-vidéos actuels sur les zombies (Dead Rising par exemple). Donc rien, mais rien de neuf, ça tabasse du zombie et puis le scénario est pratiquement absent. Le prétexte à tout ça, un satélite russe se crash et répend un virus mortel transformant les gens en zombie. Mouais !

 

http://fr.web.img4.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/97/39/73/20526752.jpgInversement toujours, parfois l'apocalypse peut prendre des formes moins bis et démonstrative, c'était déjà le cas avec ce 4h44 d'Abel Ferrara mais ici on garde quand même un groupe de "survivants" qui essayent de s'en sortir. Par contre on est toujours dans le DTV (13 mai 2013). Dans The End de Jorge Torregrossa c'est donc toujours la fin du monde, bah oui, c'est le thème de la journée n'ayez pas l'air surpris ! Ça raconte l'histoire d'une bande de potes qui se retrouvent après une dizaine d'années de séparation pour passer un week-end dans une maison en montagne. Le début du film pourrait presque faire penser aux Petits Mouchoirs de Guillaume Canet mais bien sûr tout va très vite basculer quand ils vont disparaître un par un ! C'est là toute la force et la bonne idée de ce film ! En guise de fin de monde, c'est "simplement" les gens qui disparaissent mais sans effets, rien, juste comme s'ils étaient partis, sans prévenir, sans laisser de trace. The End ne dévoilera d'ailleurs jamais vraiment son mystère dans un final d'une rare poésie ! Ce film n'est malheureusement pas maîtrisé de bout en bout mais il vaut vraiment le détour pour son originalité, son audace et sa poésie naïve agréable.

 

C'est sur cette fin que s'achève cette folle journée apocalyptique. Jill Bocaj nous annonce que la journée de demain sera plus légère et frivole mais quelle sera toute aussi palpitante. Que sa volonté soit faite !

 

A SUIVRE...

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Festival de Cannes à Paname - Renaissance

Publié le par UniqueMan

CannesPaname2013

 

Après des moments d'absence insoutenables, le grand, le très grand Festival de Cannes à Paname revient pour une nouvelle édition incroyablement frétillante, absurde, fictive et très certainement dispensable. Toujours loin de la croisette et des paillettes grotesques, cet bombe de balle de festival risque bien de vous dérouter en vous embarquant sur des chemins qui ne se cheminent pas.

 

En film d'ouverture, pas de Gastby le magnifique parce-que sincèrement Baz Luhrmann on s'en tape un peu les rondelles sur le carrelage en dansant le biglemoi non ? En tout cas moi oui (peut-être à tord d'ailleurs) et je préfère largement découvrir autre chose.

 

Cet autre chose ce sera L'écume des jours. Pas l'adaptation à la limite de l'écoeurement visuel de Gondry mais celle de Charles Belmont en 1968 ! Parce-que oui le roman de Boris Vian avait déjà été transposer à l'écran avant 2013 !

 

ECUMEAFFICHE webPremier constat, le film semble aujourd'hui assez daté car bien ancré dans son époque avec une mise en scène assez proche du style "nouvelle vague" pour donner un côté réaliste à cette histoire d'amour un soupçon surréaliste. Deuxièmement, les acteurs qui semblent tous un peu coincés dans les émotions et les expressions jouent avec un côté très théâtrale et récité. Certains vous diront que c'est du grand cinéma mais une chose est sûr c'est assez austère et pas très entrainant à regarder. Pourtant une certaine poésie se dégage de tout ça, Charles Belmont à visiblement préféré cibler son film sur ses personnages et leurs envies d'amour plutôt que de s'appesantir sur les inventions délirantes de Vian contrairement à Michel Gondry qui lui semble s'être fixer comme règle d'absolument tout illustrer des divaguations surréalistes du roman. Qui à raison et qui à tord ? Vous jugerez par vous même mais disons que Belmont tente lui sa prorpe adaptation en prenant des grosses libértés avec le roman alors que Gondry lui à fait le choix de tout adapter au pied de la lettre (ou presque). Résultat dans le Gondry il y'en à trop alors que Belmont s'attache un peu trop à ancrer son film dans le "réel". La prochaine adaptation en 2043 devrait être un juste milieu et sera sans doute la meilleure version.

 

Troisièmement, Belmont réussit à adapter l'histoire dans son époque et ses préoccupations. Alors que le roman écrit après la guerre (45) était très pessimistes, le film lui, est plus joyeux et traite de la libération sexuel (68). Il met aussi l'accent sur la déshumanisation de la société à travers notamment un jeu barbar dérivé du tennis où les deux joueurs s'échangent à la place d'une balle, une gernade, gare à celui qui la fera tomber !

 

Quatrièmement, c'est chiant ces constats numérotés, surtout pour critiquer un film comme l'écume des jours, c'est même paradoxal car c'est exactement ce que critique le bouquin, ce manque d'humanisme. Triste monde qui essaye de tout classer, numéroter et en tirer profit. Quoi qu'il en soit, j'en reviens à mes moutons bien que je ne sois pas bérger. Le film de Michel est une réussite créative et visuelle mais les personnages s'affacent un peu trop derrière les inventions alors que chez Charles c'est l'inverse, ce sont les personnages qui sont aux centre mais le côté "nouvelle vague" et un peu radin sur les délires du roman de Boris fait de cette adapation un film assez austère où l'absurde ne semble pas réellement trouver sa place.

 

Lecumedesjours CharlesBelmont

 

Cette ouverture de festival est en tout cas intéréssante, cela laisse présager que du bon, du lourd. C'est le moment pour moi de vous faire une promesse, cette année, je vais tout faire pour vous parler au minimum d'un film en rapport avec le Festival de Cannes, le seul, le véritable, celui-là même où ce cher Steven est en train de se taper cette bimbo de Nicole.

 

À SUIVRE : C'est la fin du monde, encore et toujours !

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Avril

Publié le par UniqueMan

http://fr.web.img6.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/90/77/19/20483496.jpg http://fr.web.img5.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/93/04/06/20497390.jpg http://fr.web.img5.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/95/15/80/20495053.jpg

 

Dead Man Down : Rien de bien fulgurant dans ce thriller-action si ce n'est le plaisir de retrouver Noomi Rapace. Le tout est quand même bien efficace et entraînant mais malheureusement pas très crédible.

 

Berberian Sound Studio : Belle expérience cinématographique réalisée avec minutie et talent. Son exigence risque d'en laisser plus d'un sur le carreaux. Berberian Sound Studio nous embarque dans l'envers du décors du septième art et plus exactement du côté du mixage son dans une ambiance absurde déroutante entre David Lynch et Kafka le tout sur une grosse inspiration "giallesque" (les films policiers/horreurs Italiens des 70's). Le résultat est hypnotisant, un poil (de trop) soporifique et s'enlise un peu dans sa dernière partie mais la qualité de la réalisation et l'aventure troublante relève le tout et fait de ce film une étonnante surprise bourrée de qualités !

 

Oblivion : Qu'elle est belle cette Olga Kurylenko ! Qu'il fort ce Tom, qu'il est beau ce Cruise ! Je crois que c'est à peu près tout ce qu'il faut retenir de ce Oblivion ou la science-fiction pour les nuls. Après, étant assez bon public, j'ai quand même trouvé ça amusant et les petits retournements (avec une triste impression de "déjà-vu") sauvent heureusement ce film de l'ennui total !

 

Iron Man 3 : Taratata booum, bang ! C'est bien moins ennuyant que le deuxième volet, c'est toujours du gros divertissement sauce megablockbuster et voilà. Sympa mais pas grand chose à en dire. Pas facile de s'attendrir devant un petit con prétentieux milliardaire et fabricant d'arme.

 

L'écume des Jours : S'attaquer à du Boris Vian c'est quand même une belle audace ! Les délires visuels de Michel Gondry s'y prètent à merveille mais il s'attarde trop à vouloir tout (absolument tout) illustrer des délires inventifs de l'écrivain en oubliant presque de raconter une histoire. Complètement jubilatoire mais aussi frustrant car la poésie de Vian ne se retrouve jamais vraiment, encore moins la subtilité et la sensualité qu'il y'avait roman. Mais quand même... Gros kiff visuel !

 

11.6 :

 

Effets Secondaires :

 

Les âmes vagabondes :

 

Survivre :


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Publié dans Bobine 2013

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